Plaidoyer en faveur de la greffe adipocytaire dans la technique de S.R. Coleman
La principale critique faite aux techniques de réinjection de graisse porte sur la possibilité ou non de greffer des adipocytes. La solution idéale consisterait à réaliser des biopsies quelques mois après l'intervention afin de connaître l'évolution du tissu greffé. Cette attitude serait d...
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| Published in | Annales de chirurgie plastique et esthétique Vol. 46; no. 1; pp. 31 - 38 |
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| Main Authors | , , , , |
| Format | Journal Article |
| Language | French |
| Published |
Issy-les-Moulineaux
Elsevier SAS
01.02.2001
Elsevier Masson |
| Subjects | |
| Online Access | Get full text |
| ISSN | 0294-1260 1768-319X |
| DOI | 10.1016/S0294-1260(01)80006-6 |
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| Summary: | La principale critique faite aux techniques de réinjection de graisse porte sur la possibilité ou non de greffer des adipocytes. La solution idéale consisterait à réaliser des biopsies quelques mois après l'intervention afin de connaître l'évolution du tissu greffé. Cette attitude serait difficile à faire admettre à nos patients. Pour pallier cette difficulté, les auteurs ont rassemblé un faisceau d'arguments qui plaident en faveur de la greffe adipocytaire lorsqu'on utilise la technique de Coleman. Les travaux chez l'animal effectués par Peer ont montré qu'il était possible de réaliser une greffe de tissu adipeux et que la résorption était plus importante lorsque les fragments greffés étaient de grande taille. Les analyses histologiques ont montré que les différentes étapes de la technique de Coleman n'altèrent pas la viabilité des adipocytes. Une simple désorganisation de l'architecture lobulaire est observée, ce qui ne va pas à l'encontre de la théorie de greffe adipocytaire. Une étude réalisée par imagerie par résonance magnétique sur dix patients a montré une persistance de la graisse réinjectée plusieurs mois après l'intervention. La graisse présente alors les mêmes caractéristiques en imagerie que la graisse native juxtaposée. Cette impression a été confirmée par l'analyse histologique de tissu graisseux réinjecté avec un recul de 18 mois. Enfin, les résultats cliniques obtenus sur plus de 200 patients traités dans des indications variées en chirurgie plastique et esthétique nous permettent de penser qu'il est possible de réaliser une greffe de tissu adipeux.
Arguments for graft of adipocytes in the Coleman's procedure.
The main criticism against fat reinjection procedures is related to whether it is possible to graft adipocytes or not. The ideal solution would be to perform biopsies a few months after the operation to check the evolution of the grafted tissue, but such an approach would be difficult to accept for our patients. To overcome this difficulty the authors have compiled all the arguments that plead in favor of adipocyte grafts when Coleman's technique is used. Peer demonstrated in animal studies that it is possible to graft fatty tissue and that more resorption occurs when the fragments are large in size. The histologic studies have shown that the different stages of Coleman's technique do not alter the viability of the adipocytes. A disorganization of the architecture of the lobules is observed, but this does not compromise the theory of adipocyte grafting. An MRI study, performed on ten patients, demonstrated that the reinjected fat cells persist several months after the procedure. These fat cells presented the same characteristics as the patient's native fat in the surrounding area. This impression was confirmed by histological analysis of the reinjected fatty tissue 18 months after the graft. Finally, the clinical results obtained on over 200 patients treated for various indications in plastic and cosmetic surgery lead us to believe that it is possible to perform grafts of fatty tissue. |
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| ISSN: | 0294-1260 1768-319X |
| DOI: | 10.1016/S0294-1260(01)80006-6 |