« Révolution citoyenne » et mouvement indigène en Équateur. Convergences et frictions conceptuelles (2008-2017)
Le tournant politique expérimenté en Équateur en 2007, avec l’arrivée du projet politique de la « Révolution citoyenne » de Rafael Correa, a suscité maintes analyses quant aux relations qu’il a pu établir avec les mouvements sociaux de gauche présents sur la scène nationale. Un des acteurs sociaux p...
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Published in | Cahiers d'histoire (Espaces Marx (Association)) Vol. 163; pp. 89 - 102 |
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Main Author | |
Format | Journal Article |
Language | English French |
Published |
Association Paul Langevin
01.07.2025
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Subjects | |
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ISSN | 1271-6669 2102-5916 2102-5916 |
DOI | 10.4000/14jxj |
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Summary: | Le tournant politique expérimenté en Équateur en 2007, avec l’arrivée du projet politique de la « Révolution citoyenne » de Rafael Correa, a suscité maintes analyses quant aux relations qu’il a pu établir avec les mouvements sociaux de gauche présents sur la scène nationale. Un des acteurs sociaux principaux est la Confédération des nationalités indigènes de l´Équateur (CONAIE). L’engagement résistant de ce mouvement face aux politiques néolibérales des différents gouvernements a contribué à une demande généralisée de réformes institutionnelles, qui ont conduit à la rédaction d’une nouvelle constitution approuvée par référendum en 2008. Face à cela, la pratique politique du gouvernement de Correa a outrepassé des limites en relation avec des sujets non négociables pour le mouvement indigène, entraînant son opposition frontale vis-à-vis de la politique corréiste.
The political turn experienced in Ecuador in 2007 with the arrival of the political project of the "Citizen Revolution" of Rafael Correa, has prompted many analyses regarding the relations it has been able to establish with left-wing social movements present on the national scene. One of these main social actors is the Confederation of Indigenous Nationalities of Ecuador (CONAIE). The resistance of this movement to the neoliberal policies of the different governments contributed to a widespread demand for institutional reforms that led to the drafting of a new Constitution approved by referendum in 2008. In response to this, the political practice of Correa’s government has exceeded its limits in relation to non-negotiable subjects for the indigenous movement, leading to the latter’s direct opposition to the coregist policy. |
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ISSN: | 1271-6669 2102-5916 2102-5916 |
DOI: | 10.4000/14jxj |