La résistance cutanée comme indice objectif de la concentration au lancer de poids

Objectifs – Étudier l'effet de la diminution de la durée de préparation sur la performance, à travers les processus d'activation et de représentation mentale chez le lanceur de poids, la durée de préparation réglementaire au lancer de poids étant passée progressivement de deux à une minute...

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Published inScience & sports Vol. 16; no. 3; pp. 156 - 161
Main Authors Bolliet, O, Collet, C, Dittmar, A
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Paris Elsevier SAS 2001
Elsevier
Subjects
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ISSN0765-1597
DOI10.1016/S0765-1597(01)00072-7

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Summary:Objectifs – Étudier l'effet de la diminution de la durée de préparation sur la performance, à travers les processus d'activation et de représentation mentale chez le lanceur de poids, la durée de préparation réglementaire au lancer de poids étant passée progressivement de deux à une minute. Matériels et méthodes – Dix sujets (cinq experts, cinq débutants) ont effectué 14 jets (sept sans élan avec préparation dans le cadre de la minute réglementaire, sept sans préparation avec exigence de lancer immédiat) et sept jets par imagerie mentale. La résistance cutanée, indice des variations de l'activation, était enregistrée en continu. Résultats – Les performances avec ou sans préparation sont comparables, quelle que soit la population. La diminution de la résistance cutanée montre que tous les sujets s'activent et parviennent à un niveau d'éveil physiologique identique, quelle que soit la durée qui leur est accordée. Celui-ci est obtenu plus rapidement pour les lancers immédiats. La part qui revient à l'activation dans la performance est donc comparable avec ou sans préparation préalable. Conclusions – Pour les deux populations, l'imagerie mentale ne reproduit pas la structure temporelle de l'exécution réelle : la représentation mentale sous-estime sa durée. Le sujet ne parvient pas à s'activer autant quand il pratique l'imagerie que lorsqu'il sait qu'il va lancer effectivement. Aims – Rules of track and fields events allow subjects to prepare themselves before throwing. As time allocated to preparation was two minutes, it has been reduced to one minute. The aim of this study was to test whether preparation duration decrease had an effect on subjects activation and on performance in shot put. Materiels and methods – Subjects were divided into two groups: beginners and experts. Each subject had to perform seven throws in i) throwing with preparation within the minute allowed ii) without preparation iii) mental representation. Skin resistance tonic level was continuously recorded during the experiment. This autonomic variable is well-known to be a reliable index in predicting activation variations. Results – No difference in performance between the preparation and no-preparation modalities is showed. All the subjects did not reach the same activation during the mental imagery. Activation was shown to be higher in novice than in expert population. However, differences in activation between throwing with and without preparation did not reach the significant threshold. These results suggested that decrease in preparation duration did not affect performance. Subjects were shown to increase their activation themselves rapidly. Performance seems to be mainly dependent upon execution quality rather than reaching an optimal activation level. Motor program of throwing is thought to be rapidly intialised by subjects whatever their practice level. Conclusion – Differences have been evidenced between real trials and mental imagery, both, in movement sequences duration and in activation. If the subjects are not training in the mental imagery, the imagery ability improve with the expertise level.
ISSN:0765-1597
DOI:10.1016/S0765-1597(01)00072-7