Prise en charge des tumeurs cutanées selon la technique Slow Mohs « en gâteau » : étude rétrospective monocentrique sur 10 ans de 548 patients évaluant l’impact de la diminution des marges

Peu d’études robustes précisent les indications des techniques de Mohs dans les tumeurs cutanées. L’objectif de ce travail était d’effectuer une revue de presque 10 ans d’expérience, avec une évaluation de l’impact de la diminution des marges sur la reconstruction, permettant de proposer un algorith...

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Published inAnnales de chirurgie plastique et esthétique Vol. 66; no. 6; pp. 429 - 439
Main Authors Khaddaj, L., Martinot-Duquennoy, V., Guerreschi, P., Mortier, L., Calibre, C.
Format Journal Article
LanguageEnglish
French
Published Elsevier Masson SAS 01.12.2021
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ISSN0294-1260
1768-319X
DOI10.1016/j.anplas.2021.06.005

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Summary:Peu d’études robustes précisent les indications des techniques de Mohs dans les tumeurs cutanées. L’objectif de ce travail était d’effectuer une revue de presque 10 ans d’expérience, avec une évaluation de l’impact de la diminution des marges sur la reconstruction, permettant de proposer un algorithme de prise en charge à la lumière de la littérature. Tous les dossiers des patients ayant bénéficié d’une technique de Mohs dans notre institution étaient rétrospectivement colligés depuis janvier 2011 jusque janvier 2020. La variante de chirurgie micrographique utilisée dans notre centre est la technique Slow-Mohs dite « en gâteau ». Une évaluation de l’impact de la réduction des marges était faite à la fois sur la surface d’exérèse mais aussi sur l’amélioration de la reconstruction. 548 cas ont été inclus. Le taux d’exérèse complète en 1 temps était de 71 %. La surface d’exérèse d’une tumeur localisée dans les zones péri orbitaires et nasales était significativement plus souvent diminuée comparées aux autres zones (p=0,020). L’amélioration de la reconstruction était jugée significative dans les zones péri orbitaires, nasales, et en regard du tronc et des membres notamment dans le cadre de la prise en charge des dermatofibrosarcomes. Cette évaluation souligne l’intérêt d’évaluer la pertinence clinique d’une réduction des marges en fonction de la localisation tumorale. Notre retour d’expérience monocentrique sur presque 10 ans portant sur un grand effectif a permis de guider les indications de techniques de Mohs en lien avec la littérature. Only few robust studies specify the indications of Mohs Surgery techniques in skin tumors. The aim of this work was to carry out a review of almost 10 years of experience, assessing the impact of reduced margins on reconstruction, and proposing a management algorithm in the light of the literature. All the records of patients having benefited from a Mohs technique in our center were retrospectively compiled from January 2011 until January 2020. A formalin-fixed tissue Mohs surgery was used. An impact assessment of reduced margins was made both on the excisional surface but also on the improvement of the reconstruction. 548 patients were included. Complete tumour clearance was achieved with one surgical stage in 71% of cases. The excisional surface of tumours located in the periorbital and nasal areas was significantly more often reduced compared to other areas (P=0,020). The improvement of the reconstruction was deemed significant in the periorbital and nasal areas; as well as for tumours located on limbs and trunk linked with Dermatofibrosarcoma management. This study underlines the interest of assessing the clinical relevance of reducing margins depending on the tumor location. Our single-center experience feedback on a large series allows to clarify Mohs technique indications by means of a literature review.
ISSN:0294-1260
1768-319X
DOI:10.1016/j.anplas.2021.06.005